Conclusión


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Nous retrouvons le sol européen. C’est le moment de revenir sur les trois derniers mois écoulés en Amérique du sud. Ce voyage fut riche en expériences de différentes dimensions : culturelles (parcours touristiques), humaines (woofing et multiples rencontres) et environnementales (échanges avec les associations de protection de la biodiversité).

Nos yeux ont été comblés pas de magnifiques paysages.
La nature sud-américaine offre d’innombrables merveilles telles que les forêts tropicales, le désert de sel de Uyuni, les montagnes de la cordière des Andes, les cascades d’Iguazu et bien d'autres. Malheureusement certains décors sont dégradés par la vision des forêts abattues et des nombreuses décharges sauvages.

Nos mains en ont serré tant d’autres nouvelles.
Ce périple fut l’occasion de découvrir des peuples différents, leur histoire et leurs cultures. Nos expériences de woofing (volontariat au sein de fermes biologiques) furent l’occasion de vivre au quotidien avec les habitants. Lors d’un travail coopératif et convivial à leurs côtés, nous avons échangé et fait connaissance. Parfois considérés comme de simples touristes, parfois accueillis et intégrés au sein de groupes locaux, notre « statut » a évolué au fil des rencontres.

Nos papilles ont dégusté de nouvelles saveurs, épicées et exotiques.
Je souhaiterais m’attarder, quelques instants, sur les habitudes alimentaires. Dans la plupart des pays et des régions visités, la viande est reine. Osez demander un plat « sin carne, por favor » et vous obtiendrez, souvent, en réponse des grands yeux. Certains restaurants proposent des « sandwichs végétariens » contenant du poulet ou des pâtes carbonara en tant qu’option végétarienne du menu. « Aller, quelques lardons, ça ne va pas vous tuer… ». Plus sérieusement, nous oublions trop souvent l’impact de notre alimentation sur l’environnement. En effet, pour satisfaire les envies en viande et en produits laitiers des consommateurs, locaux ou étrangers, de nombreuses forêts sont décimées. L’objectif étant d’augmenter les pâturages et les cultures fourragères pour le bétail 1, au détriment de cultures vivrières.
L’information a une place importante à jouer sur cette thématique. Il s’agit de tendre vers une diminution de la consommation de produits d’origine animale, pour une alimentation éthique et de qualité.

Nos oreilles étaient grandes ouvertes lors des rencontres avec des acteurs de la conservation (Daniel Steider - Brésil, Inti Wara Yassi - Bolivie, Crees - Pérou, Alpamanta - Argentine).
Ils agissent pour préserver la biodiversité de leur région ou de leur pays, mais également pour informer, aider et éduquer les populations locales. De mon côté, je me suis prêtée à l’exercice de la plume pour la rédaction de ce blog et d’interviews. Je crois que la communication scientifique, la sensibilisation et l’éducation environnementale sont essentielles. Ce projet était soutenu par l’association Conserv-Action, que je remercie grandement pour la diffusion et le relais des informations liées au voyage.

L’Amérique Latine offre de nombreuses opportunités de volontariat afin de venir en aide aux populations et à la biodiversité… N’hésitez pas à vous engager.



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