- Cusco
Parmi ses ruelles sinueuses et escarpées, la ville de
Cusco abrite de nombreux restaurants végétariens et cafés alternatifs associés
à des projets sociaux.
Notre coup de cœur se porte pour le restaurant végan
« Green Point ». Le chef cuisinier, un jeune péruvien installé à
Cusco, se refuse à cuisiner des produits d’origine animale (viande, lait, œufs…)
en raison de son affection et de son respect pour « our little brothers »
comme il dit. Par contre, produits biologiques, locaux et maison remplissent
les assiettes. Ce restaurant prouve qu’il est possible de se régaler de façon
éthique pour « the life, the heath and the Earth ». Il propose un incroyable choix de boissons,
plats et desserts avec une belle touche gastronomique : un vrai régal pour
les yeux et les papilles. http://www.greenpointveganrestaurant.com/
- Rencontre avec l'association environnementale Crees (article en cours de rédaction)
- Sur la route du Machu Picchu (Cusco)
Chaussures
de randonnées aux pieds, nous voilà prêt pour les quatre jours de marche qui se
profilent. Le parcours a pour départ Cusco et pour arrivée le fameux village de
ruines inca : Machu Picchu.
Durant le périple, nous empruntons un ancien
chemin inca (très) escarpé à flanc de montagnes. Ce dernier traverse plusieurs
villages typiques vivants de la culture du café et de fruits sud-américains
(bananes, papayes, mangues, avocats…).
Nous avons atteint le site historique au
petit matin du dernier jour, après avoir « grimpé » la multitude de
marches le séparant du village nommé Aguas Calientes (situé au pied de la
montagne Machu Picchu et à proximité de la rivière sacrée des Incas). La
récompense était à la hauteur de nos efforts : un magnifique lever de
soleil au-dessus de montagnes recouvertes de forêt tropicale et enlacées par
des nuages.
La citadelle inca Machu Picchu a, en fait, hérité du nom de la
montagne, riche en biodiversité, sur laquelle elle se dresse. Avec ses
nombreuses terrasses, rampes et autres constructions, se fondant dans le
versant de la montagne, le village témoigne de l’Empire inca à son apogée au
XVe siècle. Sa
découverte est plutôt récente, elle remonte seulement au début du 20ème
siècle (1911) lorsque l’historien Américain H. Bingham s’aventura dans la
région.
La randonnée fut ponctuée de sensations et de détente avec du rafting, des sources d’eau chaude naturelles (de Colcamayu) et des tyroliennes.
- Colca canyon (180 km au nord d'Arequipa)
Quel est le plus profond canyon au monde ? Voici une question qui a
tracassé plus d’une tête...
La palme ne revient finalement pas au Colca canyon (3
400 m de profondeur), qui fut longtemps considéré comme le plus profond canyon
au monde, mais à son voisin le Canyon de Cotahuasi (3 535 m).
Malgré
ces quelques mètres de différence, le Colca Canyon reste impressionnant ;
nous ne pouvions le manquer!
Deux jours de randonnés nous ont permis d’en explorer une partie, avec une « phase descendante » en direction du fond du canyon, jusqu’au village de Sangalle (surnommé l’Oasis), où nous avons passé la nuit, et une intense « phase ascendante » pour la remontée.
Deux jours de randonnés nous ont permis d’en explorer une partie, avec une « phase descendante » en direction du fond du canyon, jusqu’au village de Sangalle (surnommé l’Oasis), où nous avons passé la nuit, et une intense « phase ascendante » pour la remontée.
Sur le trajet, les condors, espèce péruvienne protégée, nous ont offert un beau
spectacle aérien.
Notre séjour au Pérou s’achève au moment où nous prenons la route vers le sud (finalement, Lima restera en dehors de notre périple).
Notre séjour au Pérou s’achève au moment où nous prenons la route vers le sud (finalement, Lima restera en dehors de notre périple).
Je ne veux tourner la page péruvienne sans aborder, en quelques
mots, les actions de deux autres structures environnementales agissant pour la
faune du pays. Nous ne les avons visitées, elles méritent cependant que l’on
parle d’elles. Il s’agit des associations Ikamaperu et Proyecto Mono Tocón.
La première est une association franco-péruvienne créée en 1997. Elle
agit sur plusieurs fronts : la remise en semi-liberté de singes laineux et de singes araignées, des programmes de reforestation, des missions éducatives et de sensibilisation afin de lutter contre le
trafic illégal d’espèces animales. Elle rejoint, de plus, l’association Proyecto
Mono Tocón pour la conservation du singe San Martin titi (Callicebus oenanthe),
endémique à la vallée de l’Alto Mayo et menacé d’extinction. N'hésitez pas à parcourir le site internet : http://www.ikamaperu.org/
La seconde, fondée en 2009 à Moyobamba (nord du Pérou), protège également
la biodiversité péruvienne avec une attention particulière portée au singe San Martin titi (Callicebus oenanthe). Ses
actions prennent place au sein de trois départements : Conservation (accroître les espaces
protégés et freiner la déforestation par exemple), Education (promouvoir les actions environnementales des populations
locales vivant à proximité des espaces protégés et diminuer l’impact de l’Homme
sur l’environnement) et Recherche (augmenter
les connaissances sur le singe San Martin titi et les autres espèces de
primate). L’association tente également d’éveiller les consciences des
politiques et d’encourager la création d’une législation en faveur de la nature.
Enfin, l’équipe de Proyecto Mono Tocón travaille en étroite collaboration avec
le Conservatoire pour la Protection des Primates (France) et l’association Sugkamat (Espagne). Pour en
savoir plus : http://www.monotocon.org/
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